Cycle de conférences: Impact des jeux vidéo sur le cerveau qui apprend
Durant les 12 derniers mois, 41% des suisses entre 16 et 64 ans ont joué au moins une fois à un jeu vidéo au sens large. Les femmes représentent près de la moitié des concernés. La tranche d’âge qui joue le plus est la tranche 25-34 ans chez les hommes, et celle des 35-44 chez les femmes.
Les jeux vidéo, souvent associés à la violence, à l’addiction ou à une perte de temps, ont éveillé l’intérêt des neurosciences et de la neuro-éducation.
Que démontrent les études du domaine qui ont évalué l’impact de ce loisir sur le cerveau ? L’usage des jeux vidéo contribue-t-il à disperser l’attention ? Favorise-t-il la diminution de l’attention continue ? Le joueur, la joueuse sont-ils des étudiant-e-s moins efficaces ? Peut-on s’appuyer sur les mécanismes des jeux vidéo pour favoriser l’apprentissage ?
L’oratrice du jour, Dr. Daphne Bavelier, Professeur Ordinaire à la faculté de Psychologie et des Sciences de l'Education de l'Université de Genève, a présenté les résultats de ses recherches lors de sa présentation :
« Impact des jeux vidéo sur le cerveau qui apprend»
Cette conférence a eu lieu le mardi 8 mai 2019 à Lausanne Master et est la quatrième conférence du Cycle de conférences « Enseigner à l’ère numérique » organisé par la HES-SO, le Centre e-learning HES-SO Cyberlearn et le Centre HES-SO de développement professionnel DevPro.
La conférence était précédée d’un mot d’introduction de M. Yves Rey, vice-recteur de la HES-SO et les participants ont pu tester des réalisations de réalité virtuelle et de réalité augmentée produites par Cyberlearn, le Centre de e-learning de la HES-SO lors de l’apéritif.
L’espace conférence est ouvert à tous-toutes : https://cyberlearn.hes-so.ch/cycle-conferences
Vous y trouverez :
- une synthèse Impact des jeux vidéo sur le cerveau qui apprend de Mme Anne-Dominique Salamin, responsable du Centre de e-learning de la HES-SO, Cyberlearn.
- les photos de la soirée « Motivation et Ecrans »
- la vidéo de l’intervention de Dr. Daphne Bavelier.
